Mais voyons Torog, au lieu de perdre ton temps sur Norauto, tu devrais matter la suite de
Puella Magi Madoka Magica !
Comme introduction, parlons de moi. Vous l'avez bien vue, la japanime depuis quelques temps m'énervait au possible. Je trouvais les dernières productions fades, sans faveur. Après presque douze années passées à matter de la merde par paquet entière, je saturais. Ne parlons même pas des conventions que je fréquentais d'abord assidument et avec le sourire et la joie de vivre, joie qui s'est progressivement en morosité qui m'a permis de dire autant de mal que je voulais du milieu et de ses fans. Bref, c'était la dèche totale même si d'un autre côté ça ma permis de prendre du recul et découvrir d'autres choses.
Mais passons. La saison 2010/début 2011 n'étant à la base pas spécialement fameuse (et dieu sait pourtant combien j'ai été bon publique, autant bien le redire !) je désespérais de trouver la perle rare. Mais progressivement et pour une raison inconnue j'ai progressivement recommencé à regarder quelques épisodes et à m'intéresser aux productions actuelles. J'ai débuté avec
Oniichan No Koto qui reste relativement confidentiel (après tout, un anime qui traite d'incest et qui utilise les recettes habituelles pour que ça reste un tant soit peu moral, normal que ça intéresse pas grand monde). Et il y a eu trois jours, j'ai découvert
Puella Magi Madoka Magica.
Et là mes amis, c'est la grosse tarte dans ma gueule. Je vais pas faire un paragraphe entier sur Shinbo, Shaft ou Aniplex. J'aime bien leurs travaux et le chara design ne m'empêche que rarement de voir une série. Aucun soucis de ce côté là. Et pourtant là c'est justement directement du tout bon avec la première scène. Une fille habillée en écolière qui se déplace dans un décors complètement space digne des meilleurs trips de votre jeunesse, qui disparaît au profit d'une ville type post-apocalyptique, une magical girl qui s'en prend pleins la tronche, une bestiole Kawaiiiiii suga au possible qui cause avec la demoiselle normale et une musique qui poutre (sans oublier l'animation qui est pas du tout dégueulasse). Première mise en bouche et ont enchaîne sur l'opening qui lui aussi est rudement sympathique. C'est rose, on voit l'écolière du début habillée en magical girl, et c'est beau.
La suite étant le train de vie d'une fille banale dans un monde qui prend place dans une époque un peu plus lointaine que la notre (quelques années ?). Précisons quand même qu'elle s'appelle Madoka, qu'elle est en première année et que sa prof d'anglais est space et parle beaucoup de sa petite vie sentimentale.
MAIS, car il y a forcément un mais, il faut forcément un élément perturbateur qui prendra forme grâce à l'arrivée d'une nouvelle (et sublime) nouvelle élève : Homura Akemi. Forcément elle a quelque chose à voir avec l'héroïne.
Je vais quand même éviter de tous vous racontez. Pour abréger, Madoka commence à avoir des allus et à entendre des voix, qu'elle suivra (forcément en bonne petite gourdasse) et ainsi débutera les véritables ennuis qui tâche. A partir de là, soit je commence à tous vous spoilez méchamment (et vous n'avez plus besoin de matter l'anime), soit vous vous laissez tenter et vous venez me remercier après de vous avoir fait découvrir ça.
Notez quand même que ce résumer/présentation reste super succincte, et la banalité du début de l'histoire et le côté kawaii de l'anime se transformera vite en un univers un peu plus glauque, jouant sur certains canons du genre Magical Girls, retravaillé à la sauce Shaft. Regardez au moins jusqu'à l'épisode 3 pour pouvoir commencer à profiter pleinement de cet anime. Et putain, ces combats quoi.
Pour un résumer rédigé par des mains plus expérimentées que les miennes (et avec les bonus en maturité, prise de recul et illustrations supplémentaires) n'hésitez pas à consulter le résumé
d'Axel.
Et n'oubliez pas, Akemi est supérieure.