Découverte : Comic Jumper
Publié : 07 Octobre 2010, 00:40
Si certains ont encore quelques vieux souvenirs de leur Megadrive, ils se remémoreront facilement un certain Comix Zone, qui leur permettait à l'époque de se glisser dans la peau de Sketch, un dessinateur de comics piégé dans sa BD par sa propre création. On progressait de case en case, les dialogues apparaissant dans des bulles.
Comic Jumper : The Adventures of Captain Smiley est le dernier délire de l'équipe de Twisted Pixel. Les mêmes ravagés du bulbe qui nous avaient servis le sympathique "The Maw", et le génialissime "Splosion Man". Deux jeux disponibles uniquement via le XboxLive Arcade.
J'ai personnellement claqué mes pépettes le 6 octobre à sa sortie, et après avoir passé plusieurs heures à me pisser dessus de rire, j'me suis dit qu'on pourrait se servir du nouveau système de news No-Xice© en y pondant une ode à ce machin complètement barré. C'est le Cheloux Zombie qui va tirer la gueule, vu qu'après tout cela, y doit plus rester bien grand chose de mon cerveau…
Ici, Captain Smiley, sorte de parodie de héros complètement crétin, se fait casser régulièrement par son partenaire cynique et vulgaire, l'étoile qu'il porte sur sa poitrine. Smiley voit le comic où il jouait s'arrêter, pour faute de popularité. Il va donc se retrouver à devoir faire des petits boulots en visitant d'autres comics et se faire plein de thu-thunes au passage. Le gameplay, c'est du Run'N'Gun, de la plateforme où ça défouraille de l'ennemi à tout va quoi.
Le gros truc barré, c'est qu'avec le changement d'univers, l'aspect graphique varie aussi, de la même façon que Tim Shaffer s'amusait avec les univers mentaux de Psychonauts.
Ici, Captain Jumper, en plus d'une petite incursion moderne en guise d'introduction, visitera donc l'univers des comics des années 30, parodiant les récits comme Conan ou Tarzan, l'univers des comics des années 60, où "Âge d'Argent", où ceux-ci étaient notamment censurés, et où les demoiselles... tentaient vainement de s'émanciper.
En gros, le monsieur dit : "tu t'es vue ? Rentre donc à la maison pour cuisiner ma grande !".
Dans cet univers, toutes les vannes graveleuses, et gros mots sont alors censurés par des bip, et des tags de censure apparaissent lors d'actions violentes. Pour re-citer le génial Tim Shaffer, même principe dans son Brütal Legend où les gros mots pouvaient être bippés, au choix du joueur.
Et enfin... l'univers du... manga... Lorsque vous aurez atteint ce stade, votre cerveau aura fondu une demi-douzaine de fois sous les conneries incessantes du jeu, donc vous serez logiquement capable de supporter le choc... L'un de mes neurones restants avait alors pu percuter le fait qu'on ait mélangé genre Contra avec... un shôjo ultra-niaiseux…
Brûle mon cerveau brûûûûûle !
On retrouve dans Comic Jumper les délires déjà récurrents chez Twisted Pixel. Certains se souviennent peut-être des boss de Splosion Man entrecoupés de séquences filmées mémorables, ainsi que de son clip de fin particulièrement déjanté.
Comic Jumper pousse le bouchon encore plus loin, les membres de l'équipe de programmation se mettant en scène régulièrement, notamment lors d'une mémorable attaque "À l'Aide" qui déclenche un déluge de coups filmés à l'écran pour supprimer les ennemis, de la même façon que "la main" dessinait des ennemis pour barrer la route à Sketch dans Comix Zone. Il n'est également pas rare de voir Smiley bondir d'une case à l'autre pour changer de séquence de jeu.
Moi venir péter gueule à toi !
On brise ainsi le quatrième mur régulièrement, les personnages interpelant très souvent le joueur - par exemple pour le narguer - vu que le gameplay change selon le niveau ("ah c'est dommage, tu peux pas sauter ici, t'aimerais bien, hein ?").
Pour les fans du studio, c'est d'autant plus un régal : accompagné des références à leurs anciens jeux dans certains niveaux, la cave de Smiley contient deux bornes d'arcade reliées à "The Maw" et "Splosion Man". Ceux-ci se permettant même une petite autocritique "Ah, The Maw, j'adore ce jeu !" "Pff tu veux dire cette grosse arnaque où ils vendaient des DLC après au lieu de proposer le jeu complet directement ?".
Des critiques qu'ils ont dû se manger, ce qui explique d'ailleurs que leur jeu suivant, Splosion Man, n'ai pas eu de ces fichus DLC, et que JUSTEMENT, l'un des trucs dans Comic Jumper à débloquer soit un niveau bonus pour Splosion Man qui s'ajoute si vous possédez déjà ce dernier.
Paske ouais, au fond, les p'tits gars de Twisted Pixel sont généreux ; comme pour leurs deux précédents jeux, c'est fringues d'Avatar, Thème Xbox et images d'Avatar gratos si l'on progresse dans le jeu !
Alors, on va pas jacter que des louanges bien sûr ; Le jeu est plombé malheureusement par une vilaine répétitivité, qui n'est compensée que par le changement d'univers auquel se soumet Captain Smiley (ce dont se moquent heureusement les personnages "putain, mais ils sont combien à se ressembler dans cette tribu de m*rde?!"). Et faut aussi connaître l'angliche. Les textes sont traduits, mais les savoureuses répliques que balancent régulièrement les personnages ne sont pas sous-titrées.
Mais bon, l'humour et le délire permanent derrière tout ça valent bien malgré tout les quelques 1200 points que coûte le jeu. Il est maintenant l'heure de sauter sur votre bobox, pour peu que vous en ayez une, et d'aller au pas d'course vous manger la démo, en espérant ne pas déjà devenir aussi cinglé que ses créateurs…
Torog
Comic Jumper : The Adventures of Captain Smiley est le dernier délire de l'équipe de Twisted Pixel. Les mêmes ravagés du bulbe qui nous avaient servis le sympathique "The Maw", et le génialissime "Splosion Man". Deux jeux disponibles uniquement via le XboxLive Arcade.
J'ai personnellement claqué mes pépettes le 6 octobre à sa sortie, et après avoir passé plusieurs heures à me pisser dessus de rire, j'me suis dit qu'on pourrait se servir du nouveau système de news No-Xice© en y pondant une ode à ce machin complètement barré. C'est le Cheloux Zombie qui va tirer la gueule, vu qu'après tout cela, y doit plus rester bien grand chose de mon cerveau…
Ici, Captain Smiley, sorte de parodie de héros complètement crétin, se fait casser régulièrement par son partenaire cynique et vulgaire, l'étoile qu'il porte sur sa poitrine. Smiley voit le comic où il jouait s'arrêter, pour faute de popularité. Il va donc se retrouver à devoir faire des petits boulots en visitant d'autres comics et se faire plein de thu-thunes au passage. Le gameplay, c'est du Run'N'Gun, de la plateforme où ça défouraille de l'ennemi à tout va quoi.
Le gros truc barré, c'est qu'avec le changement d'univers, l'aspect graphique varie aussi, de la même façon que Tim Shaffer s'amusait avec les univers mentaux de Psychonauts.
Ici, Captain Jumper, en plus d'une petite incursion moderne en guise d'introduction, visitera donc l'univers des comics des années 30, parodiant les récits comme Conan ou Tarzan, l'univers des comics des années 60, où "Âge d'Argent", où ceux-ci étaient notamment censurés, et où les demoiselles... tentaient vainement de s'émanciper.
En gros, le monsieur dit : "tu t'es vue ? Rentre donc à la maison pour cuisiner ma grande !".
Dans cet univers, toutes les vannes graveleuses, et gros mots sont alors censurés par des bip, et des tags de censure apparaissent lors d'actions violentes. Pour re-citer le génial Tim Shaffer, même principe dans son Brütal Legend où les gros mots pouvaient être bippés, au choix du joueur.
Et enfin... l'univers du... manga... Lorsque vous aurez atteint ce stade, votre cerveau aura fondu une demi-douzaine de fois sous les conneries incessantes du jeu, donc vous serez logiquement capable de supporter le choc... L'un de mes neurones restants avait alors pu percuter le fait qu'on ait mélangé genre Contra avec... un shôjo ultra-niaiseux…
Brûle mon cerveau brûûûûûle !
On retrouve dans Comic Jumper les délires déjà récurrents chez Twisted Pixel. Certains se souviennent peut-être des boss de Splosion Man entrecoupés de séquences filmées mémorables, ainsi que de son clip de fin particulièrement déjanté.
Comic Jumper pousse le bouchon encore plus loin, les membres de l'équipe de programmation se mettant en scène régulièrement, notamment lors d'une mémorable attaque "À l'Aide" qui déclenche un déluge de coups filmés à l'écran pour supprimer les ennemis, de la même façon que "la main" dessinait des ennemis pour barrer la route à Sketch dans Comix Zone. Il n'est également pas rare de voir Smiley bondir d'une case à l'autre pour changer de séquence de jeu.
Moi venir péter gueule à toi !
On brise ainsi le quatrième mur régulièrement, les personnages interpelant très souvent le joueur - par exemple pour le narguer - vu que le gameplay change selon le niveau ("ah c'est dommage, tu peux pas sauter ici, t'aimerais bien, hein ?").
Pour les fans du studio, c'est d'autant plus un régal : accompagné des références à leurs anciens jeux dans certains niveaux, la cave de Smiley contient deux bornes d'arcade reliées à "The Maw" et "Splosion Man". Ceux-ci se permettant même une petite autocritique "Ah, The Maw, j'adore ce jeu !" "Pff tu veux dire cette grosse arnaque où ils vendaient des DLC après au lieu de proposer le jeu complet directement ?".
Des critiques qu'ils ont dû se manger, ce qui explique d'ailleurs que leur jeu suivant, Splosion Man, n'ai pas eu de ces fichus DLC, et que JUSTEMENT, l'un des trucs dans Comic Jumper à débloquer soit un niveau bonus pour Splosion Man qui s'ajoute si vous possédez déjà ce dernier.
Paske ouais, au fond, les p'tits gars de Twisted Pixel sont généreux ; comme pour leurs deux précédents jeux, c'est fringues d'Avatar, Thème Xbox et images d'Avatar gratos si l'on progresse dans le jeu !
Alors, on va pas jacter que des louanges bien sûr ; Le jeu est plombé malheureusement par une vilaine répétitivité, qui n'est compensée que par le changement d'univers auquel se soumet Captain Smiley (ce dont se moquent heureusement les personnages "putain, mais ils sont combien à se ressembler dans cette tribu de m*rde?!"). Et faut aussi connaître l'angliche. Les textes sont traduits, mais les savoureuses répliques que balancent régulièrement les personnages ne sont pas sous-titrées.
Mais bon, l'humour et le délire permanent derrière tout ça valent bien malgré tout les quelques 1200 points que coûte le jeu. Il est maintenant l'heure de sauter sur votre bobox, pour peu que vous en ayez une, et d'aller au pas d'course vous manger la démo, en espérant ne pas déjà devenir aussi cinglé que ses créateurs…
Torog